« Voici, ô moines, la Vérité Noble dite dukkha :
La naissance est dukkha, la vieillesse est aussi dukkha, la maladie est aussi dukkha, la mort est aussi dukkha, être uni à ce que l’on n’aime pas est dukkha, être séparé de ce que l’on aime est dukkha, ne pas obtenir ce que l’on désire est aussi dukkha.
En résumé, les cinq agrégats d’attachement sont dukkha ».
Dhamma-Cakkappavattana-Sutta in M. Wijayaratna, Sermons du Bouddha, éd. du Cerf, coll. Patrimoines, bouddhisme, Paris, 1988, XI, pp. 105-106.
« La forme matérielle, ô bhikkhus, n’est pas vôtre. Abandonnez-la. Cet abandon vous apportera le bien-être et le bonheur pour longtemps. La sensation, ô bhikkhus, n’est pas vôtre. Abandonnez-la. Cet abandon vous apportera le bien-être et le bonheur pour longtemps. La perception, ô bhikkhus, n’est pas vôtre. Abandonnez-la. Cet abandon vous apportera le bien-être et le bonheur pour longtemps. Les composants volitionnels, ô bhikkhus, ne sont pas vôtres. Abandonnez-les. Cet abandon vous apportera le bien-être et le bonheur pour longtemps. Les consciences, ô bhikkhus, ne sont pas vôtres. Abandonnez-les. Cet abandon vous apportera le bien-être et le bonheur pour longtemps. »
Alagaddûpama sutta in Majjhima-nikâya (Recueil des 152 moyens suttas). Le deuxième livre du Sutta-pitaka, tome I, trad. M. Wijayaratna, éd. Lis, Paris, 2010, 22, p. 299.
« Je ne vois nulle part une théorie du Soi dont l’attachement n’engendre ni malaise, ni lamentation, ni douleur, ni affliction, ni tribulations chez celui qui s’y attache ».
Alagaddûpama-sutta in Majjhima-nikâya, (Recueil des 152 moyens suttas). Le deuxième livre du Sutta-pitaka, trad. M. Wijayaratna, éd. Lis, Paris, 2010, tome I, 22, p. 296.
« Un jour vécu dans le sentiment de l’impermanence des choses, enseigne le Bouddha, ce jour-là vaut mieux qu’un siècle passé dans l’ignorance et la stupidité »
Dhammapada, Les Vers de la Doctrine, trad. A. Chedel, éd. Dervy-Livres, coll. Mystiques et Religions, Paris, 1976, VIII, 113, p. 40.
« Ne vous laissez pas guider, dit le Bouddha, par la tradition religieuse, ni par ce que vous avez entendu dire. Ne vous laissez pas guider par l’autorité des textes religieux, ni par la simple logique ou les allégations, ni par les apparences, ni par la spéculation sur des opinions, ni par des vraisemblances probables, ni par la pensée que ‘ce religieux est notre maître spirituel’ »
Kâlâma-sutta. L’accès aux libres examens in Sermons du Bouddha, trad. M. Wijayaratna, éd. du Cerf, coll. Patrimoines. Bouddhisme, Paris, 1988, ch. I, p. 26.
"Je vous ai montré la voie, ma doctrine et ma discipline doivent être vos guides, mais sachez que c’est à vous de parcourir ce chemin et à personne d’autre"
Mahâ-Parinibbâna-Sutta in M. WIJAYARATNA, Le dernier voyage du Bouddha, éd. Lis, Paris, 1998, VI, p. 107.
"Si tu penses que le monde entier se dresse en ennemi, imagine, toi le vannier, que tu te trouves devant des tonnes d'osier. Pour faire des paniers, il te faudra tresser correctement cet osier. De même, face à toutes ces difficultés, tu dois vanner parfaitement un panier intérieur suffisamment grand pour contenir tous les aléas de l'existence sans qu'ils te submergent. Bref, il est essentiel que tu t'occupes de ton esprit avec discernement."
Transcrit par Matthieu Ricard d'après un conseil donné oralement.
JIGME KHYENTSE RINPOCHE (b. 1964)