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Christophe Richard

Don bouddhique et Chaîne d’Union maçonnique

A maintes reprises, les écritures bouddhiques les plus anciennes signalent trois formes de dons : le don externe, interne et ultime.


Le don externe renvoie à la générosité matérielle. Il inclue aussi bien le fait de procurer à autrui le nécessaire pour qu’il puisse se maintenir en vie (nourriture, boissons, médicaments, vêtements, hébergement…) que de lui offrir sa propre vie. A ce sujet, il vaut de rappeler que le Bouddha lui-même n’aurait pas hésité, dans ses vies antérieures, à s’exposer au danger pour sauver les autres, voire à abandonner son corps pour nourrir les affamés. Il y a, par exemple, au Népal un village dont le nom de Namo Bouddha, Hommage au Bouddha, vient de ce qu’il y a bien longtemps, le Prince de la région – en fait, celui-là même qui allait devenir de nombreuses vies plus tard le Bouddha- tomba nez-à-nez avec une tigresse affamée et ses cinq petits au bord de l’agonie. C’est alors que le jeune Prince décida, dans un élan de réelle compassion, de livrer son corps à la tigresse afin de sauver celle-ci ainsi que sa portée. Un monument-funéraire de Namo Bouddha, connu pour contenir les ossements du Prince, commémore cet événement et le site est désormais un lieu de pèlerinage pour les bouddhistes du monde entier. Sans aller jusque-là, on peut songer au don de sang, de plasma, de plaquettes, de moelle osseuse, ou encore d’organes.





La tigresse et ses petits, Namo Bouddha.



Le don interne, ou don de la non-peur consiste à octroyer sa protection à tous les vivants, soit à prendre soin d’eux en les défendant tant contre la douleur physique que contre la souffrance morale. L’accent est mis ici sur la peur qu’ils peuvent éprouver face à leur solitude en cas de maux tout aussi bien corporels que mentaux. Il s’agit donc principalement de leur apporter du réconfort et d’être pour eux un véritable refuge.


Enfin, le don ultime n’est autre que celui des enseignements du Bouddha. Quoi de plus beau, en effet, que de transmettre et d’expliquer la parole du Bouddha, de diffuser les techniques mises au point par lui pour s’améliorer, de montrer le chemin spirituel qui mène à la libération de la douleur et de la souffrance, de faire des conférences, de publier des ouvrages, de rédiger des articles, d’ouvrir des centres consacrés à la propagation de la doctrine de l’Eveillé ?

Certes, juste après avoir actualisé la Perfection, le sage indien se serait posé la question de la pertinence d’un éventuel partage de ce qu’il venait de vivre. Comment exprimer, par exemple, la Sagesse, ou encore la paix du Nirvâna, et à qui ? Autant décrire la couleur verte à un aveugle ! Les biographies du Bouddha décrivent généralement l’événement de la façon suivante : alors qu’il était assis sous l’arbre de l’Eveil, Bouddha eut la visite de Mâra, le Démon[1], personnification des émotions perturbatrices (avidité, haine, colère, jalousie…) qui empêchent la Perfection, qui est en chacun d’entre nous, de se manifester. « Pourquoi perdre ton temps à essayer de transmettre l'intransmissible ? », lui aurait-il déclaré. « Ton expérience échappe à toute formulation et, parce qu'elle est au-delà des concepts et donc des mots, tu sais fort bien qu'il ne te sera pas loisible de la communiquer. En outre, tu n'ignores pas combien est long et difficile le sentier de la compréhension de ce que tu as découvert, tellement long et difficile que peu nombreux seront ceux à même de le parcourir. Aussi est-il plus sage pour toi de jouir en solitaire de l'heureux séjour qui est le tien ».


Fort heureusement, bien que tenté de garder le silence, l’Eveillé passa outre ses réticences et, dans son infinie compassion, indiqua la voie à suivre afin de développer notre potentiel, l’idée étant ici que tout homme possède en lui les germes de la Sagesse.


Précisons que, quel que soit le type de don auquel on a affaire, plus que ce qui est remis, c’est la façon de le remettre qui en fait la valeur. Dans le Petit Véhicule , l’école du bouddhisme ancien que l’on trouve en Asie du Sud et du Sud-Est continentale, on insiste particulièrement sur la pureté de l’intention du donateur, sur sa bonne volonté tout autant que sur son attitude. Donne-il sans l’espoir d’être récompensé ? Avec discrétion ? Humilité ? Sans rabaisser le donataire ?


En revanche, pour que de tels actes s’inscrivent dans la voie bouddhique du Grand Véhicule, ou tradition septentrionale, il convient qu’ils soient accomplis sur fond de vacuité, le donateur ne devant jamais pas perdre de vue que nul ne donne, que rien n’est donné et que personne ne reçoit. Proféré autrement : à dessein que le don soit parfait, du moins selon l’optique du Grand Véhicule, la générosité déployée ne devra se fixer sur quoi que soit. Pour ce faire, il ne devra donc y avoir, dans l’esprit de celui qui donne, ni moi, ni toi, ni objet offert [2], un esprit vraiment libéré ne s’appuyant sur rien.


Beaucoup le savent déjà, il existe au sein du bouddhisme deux grands courants[3]. L’un, le Petit Véhicule, réserve la Perfection aux moines tandis que l’autre, le Grand Véhicule, apparu au premier siècle, soutient que même les laïcs peuvent actualiser celle-ci. En outre, plutôt que de chercher à mettre un terme définitif aux renaissances (car la majorité des bouddhistes croient en de multiples renaissances) comme s’y emploient les adeptes du Petit Véhicule, les tenants du Grand Véhicule, quant à eux, préfèrent renaître parmi les vivants afin de les secourir. Le but ultime du pratiquant n’est plus alors d’atteindre le Nirvâna, l’extinction des renaissances, mais d’aider au maximum ceux qui se débattent au sein du samsara, comprenez de l’océan de la douleur physique et de la souffrance psychologique. Plutôt que de tenter de gagner la paix du Nirvâna pour soi, l’adepte du Grand Véhicule met tout en œuvre pour libérer du samsara l’ensemble des existants. « Puissè-je être pour les malades, le remède, le médecin et l’infirmier, jusqu’à la disparition des maladies ! »[4], voilà ce que se dit, à chaque instant, celui qui n’a de cesse de se consacrer aux autres. Dévoué à leur service, jamais il n’attendra la moindre récompense de leur part, jamais il n’espérera quoi que ce soit en retour[5]. D’autant qu’il cultive la vacuité et, de ce fait, échappe à l’illusion du moi .


Souvenons-nous que, dès son premier discours, Bouddha a soutenu l’idée, on ne peut plus originale, d’un sans-soi des vivants, c’est-à-dire d’une absence d’identité et ce par manque de substantialité. D’aucuns rétorqueront que nier la réalité du moi équivaut à nier une évidence. Car enfin, qui ne s’éprouve comme un moi ? Qui n’a pas l’impression de demeurer une seule et même personne malgré les changements qui l’affectent ? Qui ne se sent pas porteur d’une individualité à nulle autre pareille ?


Malgré cela, l’Eveillé n’en a pas moins insisté non pas sur l’inexistence du moi , mais sur son irréalité. Que le moi existe ne fait aucun doute, l’expérience quotidienne nous le prouve assez. En revanche, il n’en est pas pour autant une substance, vu que ce que nous prenons pour notre moi est, en fait, dénué de toute réalité ontologique. Certes, nous sommes pourvus d’un moi empirique, à cela près qu’à l’instar de tout vivant, l’homme est davantage un processus, ou un devenir, qu’une entité stable.


Moi et mon voisin existons. Seulement, pas par nous-mêmes, vu qu'il nous a fallu certaines conditions pour accéder à l'existence, tout comme il nous en faut aussi pour nous y maintenir. Reposant sur toute autre chose que sur nous-mêmes, moi et mon voisin ne pouvons prétendre posséder une existence intrinsèque.


Par ailleurs, ce qui semble être le moi n’est jamais que la réunion temporaire d'éléments qui, une fois séparés, font que le prétendu moi n'existe plus en tant que tel. Ainsi ce que nous prenons pour notre moi n'est-il qu'une simple désignation, une fiction verbale. Comme le terme char ne renvoie qu'à une collection de pièces -timon, roues, rayons, essieu, caisse et autres-, le mot moi ne correspond qu'à une somme de composants instables qui ne forment en rien une unité pérenne[6].


A la question « quels sont ces composants ? », le Bouddha énonça qu’il s’agissait du corps, des sensations qui naissent du contact des cinq sens avec les objets extérieurs, des perceptions, fruits d’un travail intellectuel d'interprétation et de classement des informations sensorielles, des imprégnations karmiques, c’est-à-dire des traces (Sanskrit : karma) que laissent, dans la conscience dite de base, nos pensées, nos paroles et nos actions et enfin, de différentes formes de consciences (visuelle, auditive, olfactive…) parmi lesquelles s’inscrit la conscience de base. Tels sont donc les cinq agrégats qui constituent la base d’imputation de ce que nous croyons être notre moi[7].


Pourtant, « Le corps n’est pas le ‘moi’ (…). La sensation n’est pas le ‘moi’ (…). La perception n’est pas le ‘moi’. Les imprégnations karmiques ne sont pas le ‘moi’ (…). Les différentes consciences ne sont pas le ‘moi’ (…). Le corps est impermanent (…). La sensation est impermanente (…). La perception est impermanente (…). Les imprégnations karmiques sont impermanentes (…). Les consciences sont impermanentes »[8].


Quiconque comprend cela ne peut que s’établir dans la Grande Compassion, non pas une compassion restant centrée sur soi, mais une compassion qui, comme l’a bien vu Ludovic Viévard, est précisément abandon de soi et, par suite, du soi [9], une compassion sans sujet ni objet, une compassion délivrée de la croyance en des entités à la fois identiques à elles-mêmes et uniques. Se déployant à partir du non-soi cette Grande Compassion , ainsi que le don parfait qui en est la meilleure expression, sont nécessairement équanimes. Libérés de la croyance en l’individualité, Grande Compassion et don parfait ne prennent plus aucun vivant en particulier pour objet de référence. A partir du moment où les idées mêmes de moi et de toi ont disparu et où on ne croit plus à la réalité substantielle de quoi que ce soit, ne reste plus qu’une ouverture[10] que rien ne saurait limiter.


Cela étant précisé, tournons-nous en direction de la franc-maçonnerie et posons-nous la question de savoir s’il existe dans cet Ordre initiatique un équivalent de la Grande Compassion bouddhique ? Et si oui, lequel ?


L’un des symboles qui m’a le plus frappé, lorsque je suis entré en franc-maçonnerie, n’est autre que la corde, avec ses entrelacs ou lacs d'amour, ornant les murs des Temples et se terminant par des houppes dentelées qui se rejoignent près des colonnes J et B.






Houppes dentelées


C’est là le seul élément végétal du Temple, du moins en Loge bleue. A propos de cette corde à nœuds René Guénon soutenait qu’elle n’est autre que le cadre ou l’enveloppe du Cosmos[11].


Pour ma part, elle m’a tout de suite fait songer à la cordelière des franciscains, cette ceinture de corde comprenant trois nœuds d’arrêt en référence à la pauvreté, à la chasteté et à l’obéissance des membres de cet Ordre. On raconte qu’un couple demanda à saint François de quelle façon vivre l’Evangile tout en menant une vie laïque. Leur ayant prodigué ses conseils, il les bénit et leur demanda de porter, comme lui, la cordelière en signe de leur attachement au Christ. La Fraternité laïque, ou Tiers Ordre de saint François était née. Par la suite, nombreux seront les nobles à adhérer, ou à soutenir le Tiers Ordre, si bien que l’on retrouvera fréquemment corde et nœuds en lac d'amour parmi leurs emblèmes. Suffit, pour s’en convaincre de se rendre ne serait-ce qu’au château de Chambord où le chiffre du roi François 1er est omniprésent et toujours cerclé de la cordelière nouée en 8.





Lacs d’amour.



Mais, revenons à la franc-maçonnerie. A cette corde aux lacs d’amour s’ajoute l’évocation en acte de celle-ci, sa représentation dynamique qui n’est autre que la Chaîne d’Union. Comme a su le montrer Mircea Eliade, ce sont, en règle générale, les symboles, les mythes et les rites qui structurent l’expérience du sacré. Or, si l’on se penche un peu sur les rites, il semble difficile de ne pas considérer ceux-ci comme des symboles et des mythes mis en mouvement. Ainsi le rite maçonnique de la Chaîne d’Union est-il l’illustration active tant de l’union des Sœurs et des Frères répandus sur la surface de la Terre que de celle qui devrait rapprocher tous les humains. C’est que lorsque Chaîne d’Union il y a, l’ensemble des maillons la composant ne font plus qu’un, ce qui est d’ordinaire épars étant, enfin, unis.


Songeons au poème de Paul Fort : La ronde autour du monde.


« Si toutes les filles du monde voulaient s'donner la main, tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde.

Si tous les gars du monde voulaient bien être marins, ils feraient avec leurs barques un joli pont sur l'onde.

Alors on pourrait faire une ronde autour du monde, si tous les gens du monde voulaient se donner la main » (Ballades françaises).


Quand ils se rejoignent autour du pavé-mosaïque et/ou du Tapis de Loge pour effectuer la Chaîne d’Union, les maillons de la franc-maçonnerie que sont les Sœurs et les Frères ne forment-ils pas comme une corde dans le Temple ? Chacun n’est-il pas, avec ses bras croisés, comme un lac d’amour ?






Chaîne d’Union



Je ne sais à quand remonte pareil usage. Les moins sérieux parlent de l’Antiquité et des cultes à Mystères. Certains évoquent, il fallait s’y attendre, la maçonnerie opérative. D’autres, la Chaîne d’Alliance que l’on trouve dans le compagnonnage alors que ce dernier en attribue justement la paternité à la franc-maçonnerie. Sans compter, ceux qui s’interrogent sur une éventuelle origine mesmérienne, chacun se retrouvant, lors de la Chaîne d’Union, à la fois magnétiseur et magnétisé.


Quoi qu’il en soit, peu de temps avant minuit, les pieds en équerre bien ancrés dans le sol, Sœurs et Frères forment la Chaîne d’Union. C’est le moment de s’ouvrir au cœur, à la Lumière de l'Amour. Celui, ou celle, qui a frappé à la porte d’un Temple maçonnique n’a d’autre visée que l’amélioration de soi. Pour qui, pour quoi ? Pour les autres dans la mesure où comme le précise l’Article 1er de la Constitution du Grand Orient de France : « La Franc-maçonnerie travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité ». Par-là s’explique qu’avant de se quitter, Sœurs et Frères se retrouvent désormais autour du pavé mosaïque et du tableau de Loge, quand il y en a un, pour exécuter la Chaîne d’Union. Je dis désormais car il n’en a pas toujours été ainsi. En fait, il s’agit même d’un usage assez récent, vu qu’on y avait recours, avant la Seconde Guerre mondiale, au Grand Orient de France, par exemple, uniquement pour transmettre les mots de semestre de l’Obédience, lors de l’initiation au premier grade symbolique pour conférer ces mêmes mots de semestre au nouvel arrivant et, enfin, à l’occasion du rite de reconnaissance conjugale[12]. Dorénavant, Sœurs et Frères célèbrent donc le don avant de se quitter.


Les bras sont alors croisés à hauteur du plexus solaire, le droit sur le gauche, la main droite de chacun(e) au-dessus de la main gauche de son voisin, ou de sa voisine. Les mains sont nues. Celle de gauche est en supination et la droite, par-dessus, en pronation, comme lors de la batterie, qui se fait horizontalement et n’a donc rien à voir, soi-dit en passant, avec un applaudissement.


D’un côté, donc, la main gauche reçoit, tandis, qu’immédiatement, la droite transmet. A peine reçu et voilà que le donné est aussitôt redonné au suivant !


Par ailleurs, main dans la main et les avant-bras entrelacés, on ne sait plus à qui appartient telle main et tel avant-bras. En fait, tout à lieu comme s’il n’y avait plus ni toi ni moi. Le cœur s'ouvre, tandis que sa majesté l'ego se dissout, enfin. Chacun n’est plus alors qu’un passeur ou un conducteur, un simple maillon transmetteur, bref unlac d’amour.


On l’a vu, l’adepte bouddhiste du Grand Véhicule est censé donner tout en ayant à l’esprit l’inexistence des trois sphères, à savoir que personne ne donne, que rien n’est offert et que nul ne reçoit. Pas étonnant que les textes traditionnels comparent cette Grande Compassion , sans sujet ni objet, à un poisson évoluant dans l’eau de la vacuité. C’est comme si l’acte de donner s’effaçait de lui-même, comme s’il était immédiatement oublié et n’avait jamais eu lieu, faute de donneur, de récipient du don[13], mais aussi d’objet donné, vu qu’au même titre que les vivants les objets sont, eux aussi, dépourvus d’essence. Il va sans dire qu’au même titre que les prétendus moi, les éléments du monde phénoménal existent, tout en étant réels qu’en tant que phénomènes. Indéniablement, ils apparaissent. Mais, ils n’en sont pas moins dénués de toute réalité ontologique. Aussi objets comme vivants sont-ils dépourvus de noyau stable.


A mes yeux, tout a lieu, lors de la Chaîne d’Union, comme si les trois sphères qu’évoquent les textes bouddhiques du Grand Véhicule, à savoir le donneur, le receveur et l'objet du don, avaient également disparu. A croire que les francs-maçons, eux aussi, adhèrent à la théorie du manque d’identité des vivants et des choses !


Christophe Richard



( Paru initialement dans Critica Masonica, Vol. 5/1, n° 9, février 2017, Paris)


[1] Nommé aussi le Noir, le Chef , le Destructeur , l' Ami des émotions perturbatrices . [2] Voir, à ce sujet, notre article intitulé « Le 26° du REAA ou Prince de Mercy. Une lecture bouddhiste » in Critica Masonica, Vol. 2/1, n° 3, janvier 2014, pp. 85-91. [3] Sur les différences entre Petit Véhicule et Grand Véhicule , voir notre Sangha ou la Communauté bouddhique, éd. L’Harmattan, coll. «Souffle bouddhique », Paris, 2012, « Introduction », pp. 9-26. [4] Shantideva, Vivre en héros pour l’éveil. Bodhisattvacharyavatara, trad. G. Driessens, éd. du Seuil, coll. Points-Sagesses, Paris, 1993, ch. 3, § 8, p. 38. [5] Ibid., ch. 8, § 116, p. 112. [6] Voir Les Questions de Milinda. Milinda-panha, trad. L. Finot, Peymeinade, éd. Dharma, 1983, p. 60. Ou encore le Vajirâ Sutta, Samyutta Nikâya, 5. 10. [7] Sur la question du moi, consulter notre Et moi, et moi, et moi ! Le sujet dans le bouddhisme et la philosophie. éd. L’Harmattan, coll. « Souffle bouddhique », Paris, 2019. [8]Traduction personnelle d’un passage de l’Anattalakkhana-Sutta. [9] Cf. Vacuité (Sûnyatâ) et Compassion (Karunâ) dans le Bouddhisme Madhhyamaka, éd. de Brocard, coll. Publications de l’Institut de Civilisation indienne du Collège de France, Paris, 2002, ch. III, 3.1.2, p. 260. [10] On a coutume de traduire le terme sanskrit de shûnyatâ par vacuité ou vide. Pour ma part, je préfère traduire par ouverture. [11]Symboles de la Science sacrée, éd. Gallimard, coll. Tradition, Paris, 1992, LXV, pp. 370-372. [12] Cf. Jules MERIAS, Les trois secrets des francs-maçons. Techniques de transformation dans la tradition maçonnique, éd. Dervy, coll. Bibliothèque de la Franc-Maçonnerie, Paris, 2016, pp. 155-206. [13] Cf. La perfection de sagesse du diamant coupeur in La Perfection de sagesse. Soutras courts du Grand Véhicule suivis de L’enseignement d’Akshayamati, trad. G. Driessens, éd. du Seuil, coll. Points-Sagesses, Paris, 1996, pp. 108-109.

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